CR du 20/09/2009 Stada Del Assietta, Monte Jaferau, Col du Sommeiller

Super week end avec des supers personnes.
Désolé de pas faire le CR ce soir, car la fatigue est bien présente.
A priori, on est tous bien rentré sans aucune casse et avec une super banane (au fait Aurel, j'ai la tienne )
Merci à vous tous !


Quelques images en attendant les autres

Le tunnel pour monter au Monte Jaferau
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La piste qui monte au col du sommeiller (La fameuse Stella Alpine)
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Le col du sommeiller à 2993m !
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superbe ray,j'aimerais bien decouvrir le Tout chemin rien pour des expé comme celles là!

Je confirme, super super week end, bien rentré pour moi, merci à toi Ray pour une organisation sans faille.
Si tu fais le CR je ferai passer les photos.

ça donne vraiment envi
ça doit etre convivial
si j'ai le niveau j'ai vraiment envi de m'y mettre

Commen sa doit glisser dans le tunnel

Au moins le coin n'était pas encombré de touristes.

Rentré un peu avant les autres, et pour cause...

Je reprends le cr.

Quelques jours avant, j'ai récupéré la 350 chez le mécano : vidange fourche, plaquettes av, nouveau lookhed : faut être prêt !

Samedi. Premier jour. Liaison vers Sestrières par le Lautaret. Pas de souci, groupe homogène. Je pensais avoir du mal à le monter, celui là, avec ma 350, mais non. A part les grandes lignes droites finales où je me fais larguer, la petite assure bien.

A la sortie de Sestrières, la route du col de l'Assietta. Quarante km de terre, cailloux, boue... que du bonheur. Vu que le matin j'ai oublié les coques de protection de genoux à la maison, j'assure : pas trop envie de me boiter avec un jean plutot light. Je ne touche pas le frein avant. Temps frisquet... On oscille entre 3000 et 3500 m... woops, doit y avoir un bug. Voir les tofs.

Puis on retrouve du goudron sur quelques km, à la montée du colle di fenestre, et la pluie... Arrêt enfilage du ciré.

Au col, on attaque la descente des lacets. J'étais assez fier de les avoir passés avec une 900 XJ, et là, un couple d'allemands en duo sur une BM 1200 se font la descente, sur du mouillé ! Je sais pas si j'oserais. Enfin, quand je serai grand...

Bonne descente. 5 à 6 km de terre, puis une petite route viroleuse à souhait, humide, un peu glissante. En tout plus de 1000 m de dénivelé. Hum, cherchez le bug...

Je me félicite du frein moteur de mon gros mono à la descente : je fais tout sans toucher le frein avant.

Arrivée à l'entrée de Susa. Je mets un freinage avec le frein avant : bizarre, la poignée est dure comme du bois, pas de garde ! Puis le plat, sensation bizarre, la meule n'avance pas, il me faut rentrer des rapports. On arrive à un carrefour : elle s'arrête toute seule. Et là, grosse fumée dans la roue avant : les automobilistes me montrent ma roue. Juste le temps de me sortir du carrefour, en première, bien accéléré et de poser la meule au bord de la route.

Pas de flammes, mais le disque doit être chaud un max : le plastique jaune de la protection "anti poussière" s'est transformé en une sculpture molle à la Dali qui épouse le disque ! Jean-Louis, alias "1", vient voir ce que je fais. Je sors le couteau suisse et j'enlève les morceaux encore à moitié fondus de ce protecteur. Le disque fume et a une sale gueule.

Je détends la vis de réglage de la garde sur la poignée. Une fois le truc un peu refroidi, on écarte les plaquettes. Le disque est voilé un max.

Je rejoins le groupe au bar un peu plus loin. Discussion. Explication des docteurs es piste : 40 km de piste a bien "ébullé" mon circuit de freinage, pas de meilleure purge. Et ma garde s'est résorbée toute seule, au point de mettre mes freins en serrage, d'où l'impression de "bon frein moteur" à la descente. Et la destruction du frein en bas !

Voilà, à méditer. Tester régulièrement son frein avant après un remplissage / purge, et rattrapper la garde si nécessaire. Ne surtout pas rouler 50 km sur piste / route sans toucher le frein.

Repas sympa, visite de Sauze d'Oulx, village assez ancien, toits de Lauze... Puis dodo.

Second jour. Je n'ai plus de frein avant : je laisse donc le groupe, car faire le Monte Jaffarau et le Sommeiller dans ces conditions ne serait pas prudent. Je rentre en prenant mon temps, tout au frein moteur et au frein arrière : le moins possible, car je savais avant de partir qu'il était bon à changer !

Col de l'Echelle entre Bardonnechia et la vallée de Névache : bonne route. Tapis de goudron tout neuf coté français. Je tente le col du Granon. 4 à 5 km de piste très sympa à la montée, hélas, à la sortie du hameau de Granon, panneau d'interdiction : demi tour.

Puis le Lautaret, descente avec un groupe de randonneurs cyclistes qui allaient aussi vite que moi. Arrêt au Chambon, le frein est encore bien chaud, et je constate que le disque a usiné l'alu de l'étrier. Enfin retour à la maison. Démontage. Heureusement j'ai un disque et un étrier d'avance, récupéré sur une épave. La petite a maintenant un frein opérationnel, yapluka mettre du lookhed et purger.

En tous cas, merci à tous pour l'ambiance super, et particulièrement à Ray pour son calme, sa bonne humeur et sa connaissance du terrain. A refaire, pour moi, pour les passages que j'ai manqués. Ciao.

Quelques photos

Pareil, je me suis régalé. Juste ce qu'il faut de pluie pour s'amuser, juste ce qu'il faut de brouillard pour rigoler, juste ce qu'il faut de soleil pour en profiter, juste ce qu'il faut de piste pour se régaler et une auberge comme l'ambiance: au top !

Ça c'est de l'organisation. Merci à tous

Waouu on a envie de voir d'autres photos... et d'y aller... quand je serai grand !

Excellent w-e, plus la motiv pour faire un CR non plus, alors je vais mettre +1 avec les autres!!!

Jolie balade les gars
puré à ces altitudes c'est l' himalaya

J'ai oublié lequel des participants me l'a demandé : voici l'objet "ebay" autocollants pour le bras mono cross :
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J'ai eu le mécano qui a refait les freins au tel. D'après lui, si la poignée de frein était en appui (même limite) sur le protège main que j'ai rajouté, j'ai tout faux : il y a un trou de dilatation qui ne s'ouvre que lorsque la poignée est COMPLETEMENT au repos, en butée "normale". Donc dilatation... donc frein serré. Ce serait de ma faute ! A méditer aussi pour ceux qui voudraient rajouter des protège mains : il faut une garde entre le bout de la poignée et le protège main !

Mais la seule action sur le frein est par l'intermédiaire eu bout de la vis de réglage sur le piston. Alors, même sans protège main, comment savoir si on est en appui ou non sur cette vis, lorsqu'on a une garde au frein normale ? Zarbi !

jpdesm a écrit: J'ai eu le mécano qui a refait les freins au tel. D'après lui, si la poignée de frein était en appui (même limite) sur le protège main que j'ai rajouté, j'ai tout faux : il y a un trou de dilatation qui ne s'ouvre que lorsque la poignée est COMPLETEMENT au repos, en butée "normale".

Excuses moi Pierre, mais je mets un GROS doute sur la compétence de ton mécano.
Je n'ai jamais vu de trou de dilatation sur un circuit de freinage !
Par principe, un circuit de freinage ne possede que de du liquide qui par définition ne se dilate pas. Il n'y a que les gaz qui se dilatent et justement, s'il fait bien son boulot de purge, il ne doit pas avoir de gaz dans le circuit et donc aucun besoin de trou de dilatation. J'aimerais bien qu'il m'explique comment on peut avoir une pression importante avec du liquide à haute temperature (quand on freine fort) et que cette pression se maintienne avec un trou de dilatation ....

Sinon, je suis bien d'accord avec toi sur les proteges mains qui ne doivent en aucun cas toucher le levier même en position de repos.

A bientôt pour d'autres aventures Pierre, tu nous as manqué Dimanche mais on le refera !

retour au bureau aujourd'hui, je retrouve le quotidien avec mes clients, mes prix toujours trop chers (c'est ce que disent tous les clients...) bref la routine; et de temps en temps, l'esprit qui revient sur ce super week end, le fond d'écran du PC (changé ce matin) qui rappelle une belle virée entre potes et un sourire qui vient tout seul en y repensant.
ça veut dire quoi ? tout simplement que...putain que c'était bon !!!
Bon je vais un peu bosser et ce soir je m'occupe des phots pour le CR.

Alors je vais essayer de compléter le CR de Pierre.
Pour le samedi, pas grand-chose à rajouter hormis que la Strada del Assietta n’est pas entre 3000 et 3500m mais entre 2000 et 2500m ce qui est déjà bien sympa. Cette Strada passe d’un versant à un autre pendant 40 km et permet de franchir sans forcement sans rendre compte une dizaine de cols (Basset, Lauson, Assietta, …) et rejoint le Colle Di Fenestre. Malheureusement, la météo n’était pas bien dégagé et on a pu admirer le magnifique paysage.
Rappel du site officiel de la Strada et de sa réglementaion : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Une chose à noter : En Italie, en tout cas dans le Piémont, l’enduro est une pratique tout à fait dans les mœurs et les chemins ne sont en général pas interdit, sauf dans les parcs et dans les stations de ski. Par contre, il y a une notion de partage, et les chemins sont souvent autorisés par période.
Pendant notre week end, nous avons croisés très peu de promeneurs, quelques 4*4, des motos d’enduro italiens et des allemands en 1200GS ou n’importe quoi (routieres, cb 650, …).

Après le Colle Di Fenestre, nous rejoignons Saulze d’Oulx sous la pluie, en croisant la transumance à Oulx, plusieurs centaines de vaches avec chacune une cloche d’au moins 40cm autour du cou, j’ai cru devenir sourd.
Arrivée à Saulze d’Oulx, j’avais noté dans ma tête que pour aller à l’hotel, fallait passer x épingles, puis prendre une route toute droite qui passait à travers le village et qui tombait sur la piaza del Assietta ou se trouvait l’Alberto del Assietta (notre hotel). Nous y sommes arrivés direct !
Sauf que dans mon plan, il n’y avait pas de sens interdit … que nous avons osé prendre (en pleine zone piétonne) et qu’il y avait une caméra qui filmait car le centre ville est interdit l’été et pendant les week end ! Nous l’avons appris à l’hotel lorsqu’elle nous a demandé nos numéros d’immat pour prévenir la gendarmerie locale … Bref, à priori pas de soucis (sauf si dans les prochains jours on reçoit un courrier italien).

L’hotel : faut s’adresser à la patronne : elle est française (marié depuis 22 ans avec un Italien), charmante et nous a bien soigné : motos aux garages, changement de chambre qui n’avait pas eu le ménage, service du repas dans une salle rien que pour nous avec feu de cheminée. Super repas bien copieux (trop pour moi), et bon pique nique. Le tout pour 55€ (avec les extras), a recommander ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ). Seul bémol, seul bar ouvert ce soir la, et donc un peu bruyant, demander les chambres au premier ou au second).

Dimanche matin, un grand au revoir à Pierre qui rentre tranquillement chez lui à cause de son probleme de frein : très sage décision Pierre.

Le Monte Jaferau : On part direction Suza, juste après Salbertrand et en plein milieu d’épingle à tout frotter par terre, on prend à gauche, direction Eclause, puis encore à gauche, direction Moncellier. La démarre la piste. Gazzzzzzz !
La piste est propre, moins caillouteuse qu’en Juillet. Au bout de 20 minutes, on s’arrete vérifier que tout le monde suit. Il manque « 1 » ! Aurel fait demi tour … puis Guigui et nous on fume notre clope. Le Top case de « 1 » s’était ouvert par les vibrations et il avait répandu ces affaires sur la piste. Récupératon de tout ca et on monte.
Découverte du tunnel qui ruisselle d’eau, qui fait un grand virage d’environ 500m mais qui n’est pas du tout glissant (quoique …), pause photos et on monte au sommet à 2975m par une piste facile, un peu cassante à la fin.
Petite pause, boisson, froid, vue bouchée par les nuages. J’ouvre ma saccoche pour prendre de l’eau : rempli de mousse de la bombe anti-crevaison !
On repart, descente tranquille par ou on est venu et direction Bardonecchia : grosse route. les issard et Rochemolles : petite route très viroleuse dans la foret, largeur d’une voiture ou les gros mono se sont bien amusés.
Pause repas du midi dans une clairiere au pied la piste du Col du Sommeiller.
Pendant le reppas on revoir passés trois motos que l’on avait vu la veille au Colle di Fenestre, et des voitures normales : la piste doit être facile !
Effectivement, piste super facile et donc avec plein de gaz, qui passe a coté d’un joli barrage et de son lac jusqu'à un plateau ou la on voit : Strada ineterdite le we …
Hésitation … Mouns un peu fatigué veut pas prendre l’interdiction et décide de se reposer par une tite sieste.
Nous continuons … pas bien … mais tellement envie de monter la haut ….
La piste se durcie, passe par des lacets ou faut mettre les gaz dans les virages pour glisser et passer … devient plus caillouteuse … de la neige la couvre à moitié … les jambes fatigues et se durcissent, les trajectoires pour passer deviennent plus limite … on se dit « faudra que sa se finnisse », on manque un peu d’air … Ouf on y est ! Yesssssssss
Il fait frais, la fatigue se sent … mais on est très heureux d’être la haut.
La descente se fait tranquillou, avec pas mal de pause photo et quelques gros de coups de freins arrière pour faire déraper la moto et passer le virage.
On a croisé personnes hormis des motos et des … marmottes.
Retour chez nous par le col de l’echelle, ces tremplins et ces passages type « dark tour 2008 » (raccourci TT pour couper les épingles), Briançon pour faire le plein, mettre les combines car la pluie arrive, un pot d’au revoir à Bourg d’oisans.

Encore un grand merci à tous les participants et on espère le prochain épisode en Ardeche.
On compte sur toi Mouns !


Les photos ce soir

Belle(s) et bonne(s) aventure(s) motardesque(s). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
En espérant que vous ne recevrez pas quelques "souvenir" de votre virée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Tu oublies que nous avons tenté la montée par une piste entre Salbertand et Sauze d'Oulx, pour tomber sur un panneau d'interdiction et une barrière. Dommage, ça promettait d'être sympa, vu le nombre de lacets sur la carte.

Et si tu m'appelles Jean-Pierre, dorénavant, j'arrêterai de t'appeler "Mond".

jpdesm a écrit:Tu oublies que nous avons tenté la montée par une piste entre Salbertand et Sauze d'Oulx, pour tomber sur un panneau d'interdiction et une barrière. Dommage, ça promettait d'être sympa, vu le nombre de lacets sur la carte.

Et si tu m'appelles Jean-Pierre, dorénavant, j'arrêterai de t'appeler "Mond".

Tout à fait ! bien dommage !

jpdesm a écrit:Et si tu m'appelles Jean-Pierre, dorénavant, j'arrêterai de t'appeler "Mond".

oupsssssssssss

Les quelques photos que j'ai prises dans la montée du Sommeiller

1:
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Ray et Aurel:
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1
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Ray et Aurel
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Brice est passé trop vite!

Et pour Ray:
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Voila le lien, j'espère que ça marche, je ne l'ai jamais fait...
A+

Ca marche pas, apparemment il faut un accès.

Edit: Ca marche, merci!

Je comprend pas pourquoi...si non comment on fait pour les mettre en visuel direct ?

mouns a écrit:Je comprend pas pourquoi...si non comment on fait pour les mettre en visuel direct ?

faut metre le dossier en PUBLIC

ça y est, j'espère que ça marche

Nickel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]